Novembre arrive et avec les premiers frimas il est temps de « mettre le feu » sous l’alambic comme le faisaient nos parents et grands parents

C’est un travail de jour et de nuit, de surveillance et d’attention pour recueillir l’essence même du vin et de notre année de labeur.

Chaque cépage est distillé séparément et le processus doit être contrôlé 24 heures sur 24 pour s’assurer que nous capturons l’essence du vin. La distillation commence par l’allumage du feu sous l’alambic ; nous utilisons les méthodes traditionnelles de nos ancêtres en brûlant du bois pour commencer la chauffe du vin. La fumée produite par le feu entoure l’alambic, ce qui permet de réchauffer doucement le vin et d’amorcer le processus de distillation.

La première chauffe de vin produit le brouillis, qui a une teneur moyenne en alcool de 28% à 32% vol. De la deuxième chauffe ou « Bonne Chauffe » résultera l’eau-de-vie. Toujours en séparant les têtes, le cœur, les queues. À ce moment là, les eaux-de-vie sont cristallines, pures mais aussi fruitées et capiteuses titrant 70%vol. On parlera de Cognac après élevage sous bois.